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Les techniques de méditation

Dorénavant, Sylvie forme les débutants et faux débutants et David les moyens et avancés. 

Techniques mentales d’introspection, de concentration, de visualisation, de méditation et de contemplation


Nous enseignons la méditation selon les bases universelles du raja yoga, tradition millénaire qui a été codifiée par Patanjali (Inde).
Bien que nous référant à cette tradition, nous n’appartenons à aucun groupe et ne représente aucune école.
Notre approche est une synthèse des diverses méthodes que nous avons pu pratiquer.
Nous enseignons le fruit de notre longue pratique de méditant et d'enseignant, de nos études et de nos expériences spirituelles.

Bien que notre processus pédagogique soit ici exposé dans les grandes lignes, nous savons pertinemment qu'il est impossible de copier ou d'imiter une longue expérience, ainsi que les niveaux supérieurs de conscience et d'énergie.
Dans un avenir plus ou moins lontain, David proposera un ouvrage complet sur toutes les techniques de méditation et la dimension occulte de la méditation, qui reste encore peu comprise.
Pour le moment, voir la présentation de la tradition du " Raja Yoga "
Voir également l'article de David qui explique notre approche :
" La méditation : son sens réel et son but profond "

Les techniques méditatives présentées ici ont comme objectif le développement spirituel. La spiritualité relève de l'esprit (spiritus) : le mental, l'âme puis le Soi. Cette appproche est laïque en ce sens qu'elle n'exige pas d'adhérer à des croyances religieuses. Toutefois, l'expérience montre qu'il s'avère nécessaire de connaître peu à peu les bases de la philosophie ésotérique, d'origine orientale, pour bien comprendre les fondements de la méditation et mieux progresser.
La maîtrise progressive de son mental, son usage correct, et la libération de ses limites psychologiques, sont en soi des étapes pour transformer son esprit afin d'atteindre sa nature profonde.
La méditation est une pratique universelle permettant au quotidien de mieux utiliser son esprit. Elle présente certes des bienfaits physiques et psychologiques qui motivent souvent les débutants.

Bienfaits physiques : anti-stress, calme, ressourcement, recouvrement de la mémoire et du sommeil, capacité d’attention et de concentration, clarté mentale, expression orale facilitée, libération de son énergie psychique.

Bienfaits psychologiques : développement d’un espace intérieur, présence à soi-même et aux autres, meilleure adaptation à son environnement, centrage dans les moments de tension et de stress, prise de conscience de ses conditionnements à dépasser, déblocage et gestion émotionnels, empathie et sensibilité à l’autre, qualité relationnelle, développement de son inspiration et de sa créativité, meilleure relation corps-esprit, contact avec sa nature profonde et sa dimension transpersonnelle, intuition.

Mais avant tout, la méditation est une démarche spirituelle qui concerne l'âme (la nature profonde), l'Esprit (Spiritus) ou le Soi (Atman).

Notre façon d’enseigner 
Par une méthode simple et adaptée, nous enseignons les bases de la méditation dans le respect des principes du raja yoga.
Nous n’imposons pas une forme figée de méditation mais nous guidons chacun afin qu’il intègre les bases de la méditation et qu’il puisse trouver sa propre façon de méditer.
L’objectif est d’autonomiser chacun pour qu’il puisse méditer seul, quotidiennement et correctement.

Nous proposons un travail individuel suivi pour la pratique méditative régulière. Mais il est évident que la pratique en groupe est très nourrissante et enrichissante.

Entre les pratiques, nous échangeons et nous répondons aux questions. Au fur et à mesure des séances (individuelles ou en groupe), nous donnons beaucoup de renseignements et d’explications sur les étapes du raja yoga, la pratique, le fonctionnement de la conscience, des centres énergétiques et du cerveau.
Nous faisons des ponts entre la tradition orientale traitant des différents niveaux de conscience, les connaissances modernes sur le cerveau et la neuropsychologie, et la formation de psychomotricien de David.

Nous enseignons une méthode simple et adaptée à chacun.
Reste que l’exigence, la discipline et la régularité sont indispensables pour l’apprentissage de la méditation. Elles font souvent défaut chez les débutants et même les moyens. Aussi faut-il réellement s'engager, comme lorsque l'on veut apprendre à faire du piano. 

L’apprentissage du raja yoga comprend plusieurs étapes :
- l’introspection ou retrait des 5 sens (prathyahara),
- la concentration et la visualisation créatrice (dharana),
- la méditation ou le contact à l’âme (dhyana),
- la contemplation ou le contact au Soi (samadhi).


Débutants et faux débutants, moyens et avancés 

En général, les gens pratiquent une méthode qu’ils ont découverte (zen, vipassana, pleine conscience ou autre). En fait, il existe plusieurs méthodes de méditation très différentes, notre spécificité est de toutes les faire expérimenter, après l'enseignement des bases de la méditation pour les débutants et les faux débutants (ceux qui ont déjà une pratique méditative). Nous enseignons de la manière suivante : les gens font tous les 10 cours d’introduction en individuel ou le trimestre en groupe pour découvrir les bases méditatives. Ensuite, si les personnes souhaitent continuer, nous enseignons les diverses méthodes de méditation durant 10 autres cours en individuel ou un autre trimestre en groupe pour les débutants et faux débutants.
Ensuite, nous évaluons le niveau précis de pratique pour chacun et le type de groupe qui lui conviendra pour la suite : entrer dans le cours des moyens ou intégrer le groupe des avancés. A ce niveau, nous voyons avec la ou les personnes concernées la méthode qui est la plus adaptée pour elle(s). 
Quel que soit le niveau de pratique de chacun, cette introduction est riche et profitable à tous.
Voici en résumé les quatre niveaux de cours qui se dégagent par expérience :
1) un groupe de grands débutants et de faux débutants pour apprendre les bases de la méditation (nécessaires à tous) avec Sylvie.
2) un groupe de débutants et de faux débutants pour découvrir les diverses méthodes de méditation (nécessaires à tous) avec Sylvie.
3) un groupe de pratiquants moyens pour décrouvrir et parfaire sa méthode de méditation avec David.
4) un groupe de pratiquants avancés, de nature ésotérique, ayant pratiqué longtemps avec David.

Les groupes dits moyens et avancés peuvent être très variés en fonction du niveau, de l’intensité de la pratique, du degré d’investissement, des types de méditation pratiqués, des objectifs, etc. Le critère quantitatif du temps de pratique (les années et la durée de la méditation) ne suffit pas à évaluer la qualité et la nature de la pratique. Il existe de vrais débutants, de vrais moyens, de vrais avancés, mais aussi de faux débutants comme de faux avancés. Notre longue expérience nous a prouvé que les gens ont souvent du mal à évaluer leur pratique, et surtout que l’amalgame est courant entre le recueillement atteint par la personnalité et le réel contact avec l’âme.
Voir l'article de David sur la méditation à ce sujet :
" La méditation : son sens réel et son but profond "
Les personnes sont souvent surprises par l’exigence qu’un réel état méditatif demande. Précisons que la comparaison, la compétition et l’égo ne sont pas encouragés, chacun progressant à son rythme, sereinement, joyeusement et en toute humilité. L'entraide dans le groupe et l'esprit fraternel sont au contraire encouragés. 


Les bases de la méditation pour les débutants et faux débutants

Nous enseignons tout d'abord les bases de la méditation afin de :
- centrer sa conscience en se plaçant au niveau du front,
- bien s'enraciner afin de bien rester dans son corps et de mieux assimiler les énergies de la méditation,
- se concentrer dans la durée,
- s'intérioriser, en apprenant la pratique du retrait des sens,
- pratiquer un début de méditation.

Le centrage au niveau du front
Toute pratique de méditation commence, se déroule et se termine en maintenant la conscience centrée au niveau du front. Des exercices facilitent ce centrage. 

L’enracinement

En préambule, il me semble important que les pratiquants de méditation apprennent à s’enraciner.

Pourquoi cela ? Parce que contrairement aux époques où les adeptes pratiquaient la méditation peu vêtus, en plein air, dans des forêts ou des grottes, nous vivons le plus souvent en milieu urbain, dans une atmosphère bétonnée.

Peut-être est-ce la raison pour laquelle les textes des sages insistent peu sur l’enracinement : quoique de telles pratiques soient connues dans les arts martiaux, le gi gong ou le bouddhisme tibétain.

En visualisant le centre de la Terre, le pratiquant intensifie un courant ascendant naturel d’énergie que l’on nomme énergie tellurique, énergie yin, shakti, etc. Cette énergie nourrie et protège les corps physique et éthérique : elle crée un équilibre avec les hautes énergies spirituelles qui seront contactées, à l’image d’une prise de terre.

Avec le temps, on apprend à reconnaître ce fluide particulier qui parcourt tout le corps. Notre expérience nous a prouvé que l’enracinement était un prérequis indispensable pour bien méditer.

La concentration
Le centre du front, entre les sourcils, est le lieu où l’on se concentre (le chakra ajna, relié à l’hypophyse et au cortex pré-frontral). Ce centre contrôle les 5 centres énergétiques inférieurs (gorge, coeur, plexus, abdomen, base). Il sert aussi à créér le pont (antahkarana) entre la personnalité et l’âme.

Alors que le retrait des sens aide à s’isoler de l’extérieur, la concentration est une forme d’attention soutenue et exigeante. On peut se concentrer sur n’importe quoi. La concentration sur le front permet de retrouver et de développer une attention soutenue.

Cette étape indispensable pose souvent problème car les pratiquants se rendent compte que leur attention est distraite et leur concentration instable. Des exercices doivent être pratiqués régulièrement pour stabiliser la concentration.

La plupart des gens bloquent à ce niveau, et la plupart des méthodes de méditation à la mode ne concernent en fait que cette étape et la suivante qui va avec (le retrait des sens). Elles ne sont pourtant que préparatoires à la réelle méditation qui implique toujours le contact avec l'âme.

Le retrait des sens
C’est une pratique très utile pour se relaxer et se ressourcer, s’isoler de l’extérieur et entrer en phase d’introspection. Elle va de paire avec la concentration car des sens attirés vers le monde extérieur gênent la concentration. 

On peut apprendre à retirer chacun des 5 sens (vue, odorat, goût, toucher et audition), l’un après l’autre afin de trouver le centre de sa conscience.

La mise au repos des sens (une sorte de débranchement volontaire) cesse d’alimenter les productions psychiques. On finit par être pleinement attentif, dans le silence occulte de la pensée.

Il est possible de sélectionner un seul sens et ainsi d’isoler les autres : en regardant la flamme d’une bougie, en écoutant de la musique, en respirant une odeur, en savourant quelque chose dans la bouche ou en se concentrant sur une sensation tactile particulière. Le tout très attentivement et intensément.

Cette simple pratique, si elle se prolonge, peut amener un état méditatif.
Le retrait des sens, complètement maîtrisé, aboutit à une auto-anesthésie contrôlée des divers sens.

La concentration soutenue ou méditation
Plus l’objet de méditation est élevé, pur et impersonnel, plus il facilitera l’entrée en méditation.
La précision, l’énergie et l’intention apportées à cette forme-pensée garantiront la réussite de l’entreprise.

Une fois que l’objet de concentration est trouvé, il suffit de se concentrer intensément dessus durant tout le temps nécessaire afin de permettre, ce qu’on appelle en ésotérisme et dans le raja yoga, la construction de l’antahkarana.

Ce pont de liaison s’établit entre l’âme et la personnalité : la forme-pensée est l’outil utilisé (que l’objet de concentration retenu soit sonore, visuel, qualitatif ou intentionnel).

Le Maître Tibétain Djwal Khul recommande ici de garder fermement le mental dans la lumière de l’âme. En effet, l’installation dans l’état méditatif dépend de cela.

Pour les débutants et faux débutants, les deux méthodes majeures sont abordées dans leur simplicité : la méditation de type bouddhiste (pénétration) puis la méditation de type yogique (élévation), avec comme point de départ la méditation sur les centres ou chakras pour les deux méthodes.


La découverte des méthodes de méditation pour les débutants et faux débutants

Lorsque les bases sont intégrées (ce qui peut demander plus ou moins de temps selon les personnes), nous faisons découvrir aux gens les diverses méthodes de méditation que David a mises au point au cours de ces années et qui correspondent à des natures d'individus : la méditation sur les centres ou chakras, les visualisations, les couleurs, les sons ou mantras, mais aussi la méditation sur le cœur (l'amour ou la compassion), la vacuité, la lumière et la volonté.

En fonction de leur nature (notamment leurs rayons), certaines personnes sont plus sensibles à l'une de ces méthodes. Pour ce cours, il est surtout question de découvrir ces méthodes, qui diffèrent en fonction de l’objet psychique retenu pour la concentration soutenue.

Nous faisons découvrir toutes les méthodes de méditation avec leurs variantes. Nous invitons chacun à se laisser imprégner par son âme, sa nature profonde, afin de trouver l’objet de concentration qui lui permettra de mieux entrer en méditation. Vaguement identifée chez les débutants et faux débutants, la méthode demeure assez générale avec les moyens, elle se précise davantage avec les avancés. 

Nous apprenons à identifier les étapes de la méditation en rapport avec les plans de conscience.
On s’entraîne à reconnaître l’arrivée de la lumière au niveau du sommet de la tête, puis à l’intérieur de la tête, et on l’y maintient jusqu’à sa diffusion complète dans toute l’aura de la tête (telle l’auréole des saints, des yogis ou des buddhas).


Parfaire sa méthode de méditation avec les moyens et les avancés

Une fois les diverses méthodes découvertes, nous aidons chacun à élaborer peu à peu sa propre méthode de méditation, en associant et en ajustant plusieurs méthodes.
Les méthodes retenues sont poussées, parfois combinées, et surtout enrichies de nouveaux apports et de pratiques complémentaires destinés à affiner la pratique.
Afin d'améliorer la progression de la méditation, un travail spécifique est effectué en début de cours pour se libérer peu à peu des illusions qui gènent le contact à l'âme (voir La technique de libération des mirages évoquée en fin de présentation). Le plus souvent, nous enseignons la forme simplifiée de cette technique dès le cours des moyens dans le but de faciliter le déblocage de leur pratique. 
De plus, entre les pratiques, des enseignements et des informations sont données afin de progressser également dans la compréhension de sa pratique spirituelle.

Les buts de ce cours sont multiples :
- accéder à une autonomie,
- reconnaître l'état méditatif (en cessant de le confondre avec d'autres états : relaxation, introspection, apaisement, vide, visions, etc.),
- maintenir fermement sa conscience au niveau spirituel, celui de l'âme,
- se nourrir des hautes énergies spirituelles contactées,
- atteindre des niveaux plus élevés de méditation.
- se libérer peu à peu de ses illusions.
- mieux percevoir intuitivement son chemin de vie.

Les techniques de méditation
La découverte de diverses méthodes de méditation permet d’enrichir sa propre méditation (par comparaison) :
- l’usage du Om et d’autres mantras sacrés,
- la visualisation de la circulation de l’énergie dans le corps à partir du centre front (certaines méthodes issues du taoïsme sont enseignées pour la santé),
- le recours à certaines techniques respiratoires ne présentant aucun danger,
- la visualisation de symboles géométriques,
- la pratique des couleurs,
- une qualité spirituelle : l’amour, la sagesse...,
- l’entrée dans l’état de vacuité (cf. Mahamudra),
- la concentration sur les types de lumière,
- le renforcement de la volonté.
- ...

Une fois que les bases de la méditation sont acquises, on peut continuer d’affiner sa pratique en développant le ressenti.
Voici certaines pistes qui peuvent être explorées :
- la différence entre les niveaux de conscience : émotionnel, mental, personnel, causal (âme), intuitif (buddhi),
- le rapport entre les niveaux de conscience et les centres d’énergie,
- l’arrivée du rayon de l’âme au niveau de la tête,
- l’impact de ce rayon dans le centre subtil du cerveau qui lui correspond.

Il est aussi possible de méditer sur les 7 rayons : afin d’identifier leur qualité et celui qui correspond à notre âme.
Idem pour le ressenti des 7 centres de la tête, dont celui qui correspond à notre rayon d’âme et son impact sur le centre du corps qui lui correspond.
On entre ici dans la méditation occulte.

Les 7 rayons expliquent pourquoi les méthodes de méditation varient. Sans même le connaître, on peut invoquer et méditer sur le rayon de son âme. Avec l’étude et l’analyse psychologique, c’est la meilleure façon de découvrir son rayon.

Le but ésotérique de la méditation est d’identifier son rayon d’âme : son énergie, ses qualités et son dessein dans cette vie.

Pour les groupes plus avancés, nous entrainons les élèves à distinguer les trois vibrations majeures selon le Tibétain : celle de son âme, celle de son ashram en tant que groupe, et celle du Maître de son ashram. La méditation devient peu à peu un mode de développement de la sensibilité à la vibration.

La contemplation
Une fois que l’âme a fermement établi son emprise sur le cerveau, on peut alors placer la conscience sur le sommet de la tête sans danger. Le centre coronal est en effet entièrement ouvert.

La seconde partie de l’antahkarana, entre l’âme et buddhi, s’effectue sans le recours à une forme-pensée, donc à une technique quelconque.

C’est la volonté spirituelle de l’âme qui crée ce pont de lumière avec le plan bouddhique ou christique.
Cette deuxième phase est difficile à atteindre, même pour les pratiquants dits avancés, qui doivent d’abord apprendre à stabiliser leur méditation dans le plan mental supérieur.

En poussant plus loin la méditation, on entre peu à peu dans le monde du sans-forme, de la vacuité, du samadhi sans objet.
L’intention d’entrer dans cet état invoque naturellement la volonté spirituelle de l’âme qui cherche à transcender toutes limites.
Que le pratiquant en soit conscient ou pas, cette intention exerce alors une poussée sur le sommet de la tête.

L’entrée dans l’état contemplatif ouvre le centre situé à droite de la poitrine : le coeur spirituel (à ne pas confondre avec le centre émotionnel situé à gauche de la poitrine).
Le sutratma (le fil du Soi) est ancré dans la poitrine : buddhi reflète l’énergie du Soi, dont la nature est Vacuité, et le coeur droit permet l’entrée de cette nouvelle énergie dans la poitrine.

Cette expérience est très différente de la méditation.
La contemplation (samadhi) porte divers noms : l’entsase (néologisme de M. Eliade), la descente du Saint Esprit, le Coeur-Sacré de Jésus, la Béatitude ou Félicité.
Elle se nomme aussi l’état d’arhat, le renoncement intérieur (samnyasa), l’identification au Seigneur ou au Soi, l’expérience de la pure compassion ou de l’amour inconditionnel...

Durant la contemplation, le pratiquant n’est plus conscient d’être un individu isolé des autres et du monde.
Le sens de l’âme individuelle, du moi et du corps, disparaît momentanément.

Les expériences de contemplation
De la même manière, on peut affiner l’expérience du samadhi.
Voici certaines pistes qui peuvent être explorées :
- la qualité propre du plan bouddhique,
- la différence entre le rayon de l’âme et celui du Soi contacté via buddhi,
- l’arrivée du rayon du Soi au niveau du centre du coeur à droite de la poitrine.

Au niveau de buddhi, afin d’identifier le rayon du Soi (l’un des 3 rayons d’aspect), on peut invoquer et méditer sur chacun des 3 aspects : Pouvoir, Amour-Sagesse et Intelligence.
Puis on invoque son propre rayon et l’on compare.
Par expérience, ces 3 énergies sont nettement distinctes en terme de qualité d’énergie et produisent (à partir du coeur) 3 impacts différents : vers la couronne (Pouvoir), au niveau du coeur droit proprement dit (Amour-Sagesse) ou vers la gorge (Intelligence).

Le but ésotérique de la contemplation est de s’identifier à son rayon de Monade : son énergie, ses qualités et son dessein ultime.
Toutes les autres expériences sont secondaires et doivent pouvoir mener au contact avec le Soi.
En terme de Vacuité, l’expérience sera différente selon chacun.

La technique de libération des mirages
Il est courant d’envisager le chemin spirituel en terme d’acquisition, de gain. Cependant, il serait plus juste de le considérer comme un processus de pertes, de renoncements et de détachements successifs. Cela implique la perte de ses illusions : émotionnelles (mirages) et mentales (illusions proprement dites).
Le mirage est l’illusion qui prend sa source dans la vie émotionnelle, sentimentale, fantasmatique et imaginaire, pleine de désirs.

Selon le Maître Tibétain Djwal Khul, se libérer du mirage est le meilleur service que l’on puisse rendre au monde.

Il précise que les groupes dits spirituels (new-ages, mystiques ou axés sur le développement personnel) sont de loin ceux qui sont les plus dominés par le mirage. Plus le mirage nous domine, moins on en est conscient.

D’où l’importance d’utiliser la formule de dissipation du mirage (à l’usage de l’individu) donné dans Le mirage, problème mondial d’A.Bailey.
Comme Shiva détruisant Kama (le désir), la technique consiste à conscientiser et à détruire les formes-pensées reliées à nos mirages, par l’usage de la lumière du mental reliée à celle de l’âme.

Pratiquée régulièrement (à raison d’une fois par semaine), pendant des mois puis des années, cette méthode produit une révolution intérieure, une réelle transformation de soi, vers plus de clarté, de simplicité et d’authenticité.
Rien n’empêche le reste du temps de pratiquer le détachement face à ses sensations, ses émotions et ses pensées, qui ne sont pas le Soi mais juste ses vêtements.

Il existe une autre pratique, extraite du même ouvrage, qui permet de se libérer de l’illusion mentale : c’est la technique de la présence, consistant à libérer cette fois la lumière de l’âme dans le mental dans le but de l’illuminer.
L’attachement à nos systèmes de pensée (au sens véritablement intellectuel) constitue en soi une autre entrave à la réalisation spirituelle.

Le service reste le meilleur moyen de se libérer de toute forme d’illusion, y compris l’illusion du corps physique car le service amène l’individu à se désidentifier de son petit moi et de son confort personnel (autosatisfaction).
Le service exige toujours des sacrifices : de temps, d’énergie, d’argent, de disponibilité.
Peut-être est-ce la raison pour laquelle il est si peu pratiqué dans les groupes dits « spirituels ».

Cet aperçu des étapes et des méthodes de méditation n’est pas exhaustif, cependant il montre que cette science de l’Esprit ne manque pas de ressources et qu’elle constitue un véritable cheminement initiatique.